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  • L'histoire de la chenille processionnaire du pin, première défoliatrice de nos forêts

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    La chenille processionnaire du pin, espèce invasive des forêts du grand Sud Ouest. Photo DR Arte

    Soirée télé ce soir sur Arte. Après la fourmi de feu, le 23 septembre, puis le crabe royal,  la chaîne franco-allemande nous fait découvrir une troisième espèce animale invasive, redoutable pour les forêts d'Aquitaine et du grand Sud Ouest : la chenille processionnaire du pin, tristement connue des sylviculteurs de la région.

    Les conquérants du XXIème siècle

    Imaginez un monde où certaines espèces animales formeraient de puissantes armées pour conquérir de nouveaux territoires, mettant ainsi en danger la biodiversité animale et végétale et les hommes eux-mêmes... Les réalisateurs de cette série ont filmé les offensives de quatre espèces, qui ont profité de circonstances favorables pour se propager de manière incontrôlable et envahir les biotopes d’autres animaux  : la fourmi de feu, le crabe royal, la chenille processionnaire du pin et le poisson-lion.

    Les nouveaux envahisseurs

    David Vincent, le héros la série américaine "Les envahisseurs" devrait venir passer ses vacances dans les Landes.  Ce n'est pas à l'atterrissage d'une soucoupe volante qu'il assisterait mais à l'invasion d'un petit insecte qui, tout seul, n'a l'air de rien, mais qui s'avère redoutable pour l'environnement quand il se déplace en bande organisé : la chenille processionnaire du pin.  Et pour convaincre les humains, ses semblables,  que ces envahisseurs s'infiltrent insidieusement la Terre afin de la coloniser, il n'aurait qu'à leur conseiller d'allumer leur poste de télévision et de regarder Arte, ce soir à 19h.

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    Connues pour leurs déplacements en file indienne qui peuvent atteindre plusieurs mètres, les chenilles processionnaires du pin vivent de jour dans des cocons de soie, et sortent la nuit pour dévorer les épines des pins qu’elles colonisent et affaiblissent, les rendant vulnérables aux maladies et aux agressions climatiques. Avant de se transformer en papillons, les dégâts qu'elles occasionnent sont tels qu’elles sont devenues les premiers défoliateurs forestiers en France. Certes, rien de comparable avec les ravages du napalm durant la guerre au Vietnam, mais elles représentent un vrai fléau pour les sylviculteurs qui ont déjà bien assez à faire avec les tempêtes, les incendies et les scolytes. Et le problème, c'est que, à la faveur du réchauffement climatique, elles progressent, tranquillement mais sûrement, vers le nord de l’Europe et sont aujourd’hui aux portes de Paris.

    Autre souci pour l’homme, leurs poils : ils sont très urticants et peuvent provoquer de graves réactions allergiques, comme des œdèmes. C'est à l'automne, en septembre, qu'il faut pulvériser un insecticide sur les arbres si l'on veut tuer leur larves. Biologique, l'insecticide, cela va de soi.

     Cathy Lafon

    • Conquérants (3/4). "La chenille processionnaire", mercredi 25 septembre à 19h00 (43 min). Rediffusé dimanche 29 septembre à 11h05.  ARTE France, 2013

  • Climat. "Cette météo qui nous rend fous" : un hors série exceptionnel de "Sud Ouest"

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    Barèges dans les Hautes-Pyrénées, samedi 22 juin 2013. L'heure est à la reconstruction, après les inondations , mais en attendant, la ville offre un spectacle de désolation Photo archives Sud Ouest / Thierry Suire

    Mais qu'arrive-t-il donc au climat ? Un printemps pourri avec des pluies diluviennes ininterrompues, des inondations monstres causant d'inombrables dégâts dans le sud de la région... La météo finit par nous obséder et tient encore aujourd'hui la vedette des conversations à la machine à café et aux dîners en ville, malgré le retour tant attendu du soleil et de la chaleur.

    meteo qui nous rend fous.JPGcoeur.jpg"Sud Ouest" se penche sur la question dans un hors-série exceptionnel de 48 pages pour revenir sur l'épisode météorologique hors normes, qui a duré plusieurs mois et a culminé entre le 17 et le 2 juin : "Cette météo qui nous rend fous !". Une lecture indispensable pour mieux comprendre ce qui arrive au climat et un vrai coup de coeur de" Ma Planète".

    Retour d'abord sur le récent déchaînement du gave de Pau dans les Pyrénées, qui a provoqué des inondations hors normes à Lourdes et dans d’innombrables villages du massif, avant de dévaler en plaine et de semer la désolation  en causant la mort de trois personnes. Analyse ensuite des répercussions du mauvais temps sur notre moral. Découverte du fonctionnement du centre national de Météo France installé à Toulouse. Enfin, mise en perspective du phénomène climatique avec le rappel des grandes catastrophes naturelles qui ont frappé la région, notre pays et le monde durant les dernières décennies, avant d'aborder la question centrale du changement climatique et du réchauffement de la planète. Le tout est sérieux, très documenté, avec des images qui donnent la pleine mesure des événements, avec, en prime, la dose d'humour indispensable pour résister au pire...

    ► "Cette météo qui nous rend fous " est en vente en kiosque,  au prix de 2 €. On peut aussi l'acheter en ligne : cliquer ICI

    Et pendant ce temps-là, quel temps fait-il ailleurs sur la planète Terre ? Découvrez la réponse demain, sur "Ma Planète".

    Cathy Lafon

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    LIRE AUSSI

  • Intempéries. Courage cyclistes: si l'été a du retard, le Popins est là!

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    Le Popins à vélo à Bordeaux en février, en mars, en avril, en mai, en juin... Photo archives Sud Ouest

    Amis cyclistes, halte à la sinistrose ! Oui, on peut continuer à faire du vélo sous la pluie ! Grâce au parapluie pour vélo : le Popins.

    ll pleut, il pleut, il pleut. Et il mouille, sacrément. Toutes les vannes possibles et imaginables sur le mauvais temps, dans le genre bobo cool et zen, ont circulé sur twitter et sur Facebook. Du riz qu'on va enfin pouvoir planter, grâce à la mousson, en passant par Bordeaux qui pourrait bien devenir la plus grande piscine à ciel ouverte de France, jusqu'aux soldes qui démarrent bientôt, oui, mais au fait, ça c'est les soldes d'hiver, c'était quand les soldes d'été ?

    Pour les agriculteurs, on craint la cata. Pour la saison touristique estivale qui s'ouvre officiellement aujourd'hui, le 21 juin, on s'interroge.  Et pour les fans de la petite reine, c'est  carrément le désastre : le moral est dans les chaussettes qu'on n'a pas encore eu l'occasion de poser. Mouillées à tordre, comme il se doit.

    popins rue st james-item-4.jpgLe Popins : l'invention bordelaise du siècle

    Heureusement, il y a le Popins, indéfectible allié des cyclistes, par tous les temps. Ma Planète vous a  présenté en février dernier cette invention miracle qu'il convient plus que jamais de sacrer "objet de l'année 2013 " :  le porte-parapluie fixé au guidon du vélo et le parapluie qui va avec. Le Popins donc, comme l'ont baptisé ses inventeurs Thomas Cellier et Frédéric Neudin, deux copains quadras, "vélorutionnaires" et bordelais depuis dix ans. Février...  Ma Planète espérait bien alors pouvoir vous vanter, dès l'arrivée des beaux jours, tous les avantages du Popins version "parasol". Hélas, vous connaissez la suite : changement climatique ou pas, les beaux jours ont raté leur rendez-vous avec nous... Alors, histoire de redonner le moral à tout le monde, on en remet une couche sur une petite invention qui peut vraiment changer la vie par temps de pluie.

    vélo,deux roues,popins,parapluie,bordeaux,sud ouestA vélo, sous la pluie...

    Pour chanter sous la pluie à vélo cette année à Bordeaux, ce n'est pas l'occasion qui manque. C'est l'envie. On part au boulot et au moment de donner le premier coup de pédale, on déclenche un des ces abats d'eau qui font regretter de s'être levé. On sort faire les courses à vélo, chouette une éclaircie, et on revient en poussant son deux-roues, chargée comme une mule, le parapluie ouvert à la main, en luttant contre les bourrasques de vent.  Et le poncho ? Le capuchon s'envole, on l'a perdu dix fois et de toute façon, on ne le supporte pas : question d'esthétique, de gouttes de pluie dans les yeux qu'on a fragiles parce qu'on porte des lentilles, et en outre maquillés. Avec les lunettes, c'est pire. Bref, à tort ou a raison, le poncho, on n'en veut pas.

    Ca s'appelle un Popins

    Alors, on peste. Comme on se refuse, en bon écolo, à circuler en voiture en ville et qu'on n'a ni tram ni bus sur son chemin, on est condamnée à prendre une nième saucée ou à abandonner le vélo pour terminer la route à pied, sous son parapluie. Et puis, un jour, on remarque des nuées de cyclistes sillonnant la ville en tous sens, équipés de parapluies aux couleurs pimpantes. Rouler avec un parapluie ouvert ? Quelle folie ! On regarde mieux : ce sont des parapluies clipsés sur des porte-parapluies, eux-mêmes fixés aux vélos ! Leur petit nom: "Popins". Il faut essayer ça.

    Quiche ou sèche ?

    Cadeau durable de mon chéri pour la Saint-Valentin, mon Popins a déjà passé le test de la neige, en février dernier. Angoisse. Allais-je passer pour une parfaite quiche avec ce parapluie ? Allait-il se retourner ou s'envoler? Le porte-parapluie était-il bien fixé dans le bon sens au cadre du vélo ? Allais-je arriver au boulot trempée, sous les huées des collègues ? Mes craintes se sont envolées au premier feu rouge. Acclamée par les éboueurs du quartier (ça fait plaisir), bien à l'abri sous mon pépin, j'étais la reine du vélo, tandis que mes congénères pédalaient en se mouillant, la tête rentrée dans les épaules... Mieux, mon Popins a ensuite franchi allègrement l'épreuve du pont de pierre (définitive à Bordeaux), balayé comme souvent par des rafales de vent (c'est ça, le vrai test !) et je suis arrivée aux portes du journal, pile à l'heure. Fraîche mais sèche. Ou presque : les avants-bras et le devant de mon manteau étaient humides.

    popins 'été.jpgUn coin de paradis accroché au vélo

    Depuis, pas mal de pluie est tombée du ciel et le Popins a carrément sauvé ma carrière de cycliste, fortement remise en question cette année par la météo. Son porte-parapluie se fixe aisément au guidon du vélo et il ne gêne pas pour la conduite. Le  parapluie qui va avec est imperméable, solide et "anti-vent" : ses baleines en fibre de verre résistent à des vents de 30 km/heure. Par beau temps, on le range dans le fourreau fixé à la fourche de la bicyclette, fourni à cet effet avec le Popins. Pratique, élégant et poétique, il permet de traverser la ville sous la pluie, sous la neige ou sous le soleil. En chantant comme Gene Kelly, si on est un garçon, ou Mary Popins, si on est une fille. Enfin, le parapluie Popins existe en plusieurs couleurs. Le paradis, vous dis-je. Juste un conseil : vu le calibre des trombes d'eau qui tombent, on peut joindre la cape de pluie au parapluie et si on va au boulot, on n'oublie pas d'emporter un pantalon et des chaussures de rechange...
     
    Bon, pour la pluie et le Popins, tout est dit. Y a plus qu'à le tester comme parasol sous le soleil... Allo, l'été? Non mais allo, quoi ! Parce qu'un été sans soleil...
     
     
    Photos DR Popins et Sud Ouest

    TOUT SAVOIR SUR LE POPINS
    • Le site internet de Popins : cliquer ICI
    • Le porte-parapluie Popins est une nouveauté "vélorutionnaire" (son petit nom à l'INPI est le 12/1334) qui s'adapte sur tout type de cycle et accepte pratiquement tous les parapluies. On peut aussi l'utiliser sur tout objet roulant (fauteuil roulant, poussette, chariot de facteur, caddie...), avec des vents allant jusqu'à 30 km/h.
    • Les supers parapluies anti-vent Popins sont allemands et se déclinent en 6 couleurs : noir, blanc, orange, bleu, rouge et gris. Mais le porte-parapluie fonctionne avec n'importe quel type de parapluie exceptés les petits rétractables (trop courts).
    • Plus de 3.000 Popins ont déjà été vendus depuis 2012.
    • Son prix : le porte-parapluie coûte 29,50 € et le parapluie 22 €.
    • Où l'acheter ? Chez "Popins", 23, rue St James 33 000 Bordeaux,  tél. 09 52 93 42 25 -  Mail: info@popins.fr. On le trouve aussi chez plusieurs revendeurs, à Bordeaux et ailleurs : 60 en France et une dizaine en Europe (Berlin, Vienne, Helsinki, Anvers, Copenhague, Vevey, Lausanne...). Pour les découvrir :  cliquer ICI
    • On peut aussi commander son Popins sur internet et le payer en ligne  : cliquer ICI
    • Deux bémols. Pour des raisons de coût, le Popins est actuellement fabriqué en Chine. Ses deux concepteurs, écolos cela va de soi, travaillent à rapatrier sa fabrication en Europe, sinon en France. Le Popins ne permet pas non plus aux vélos de s'élever dans les airs pour franchir les obstacles. Dommage. Peut-être un jour ?